En perpétuel renouvellement, l’os a besoin essentiellement de calcium, de vitamine D et de protéines pour sa construction et son maintien. Avec le temps, notamment après la ménopause chez les femmes, il se produit un déséquilibre au niveau du remodelage osseux entre formation et résorption au profit de cette dernière. D’où une perte de la masse et de la résistance osseuses, avec risque de fractures. Des moyens simples existent pour prévenir ce risque.
Des chiffres alarmants (1)
Respectivement 39 % et 70 % des femmes âgées de 65 et 80 ans souffrent d’ostéoporose, prévalence qui ne peut qu’augmenter avec l’allongement de l’espérance de vie. En France, le nombre annuel de fractures liées à l’ostéoporose parle de lui-même :
Dans les deux premières décennies de la vie, la prévention de l’ostéoporose vise à obtenir la constitution d’une masse osseuse aussi importante que possible et, ensuite, à lutter contre les facteurs de risque de perte osseuse modifiables :
Mais, ces conditions sont souvent loin d’être réunies pour de multiples raisons (sociales, économiques, familiales, culturelles…). Pour pallier d’éventuels déficits/insuffisances préjudiciables à la «bonne santé osseuse», la consommation de produits d’alimentation courante enrichis en calcium et vitamine D, qui entrent dans nos habitudes alimentaires, constitue une bonne stratégie à long terme.
Une étude récente (2) évalue l’effet de la consommation 2 fois par jour pendant 84 jours d’un yaourt Calin+ enrichi en calcium et vitamine D (apportant 800mg de calcium et 400 UI de vitamine D3 par jour en 2 prises) sur l’évolution des marqueurs de résorption osseuse et le statut en vitamine D comparativement à un yaourt non enrichi (apportant 280 mg de calcium par jour en 2 prises) chez des femmes de plus de 60 ans à risque de fractures ostéoporotiques. Les résultats de cette étude confirment que l’enrichissement de produits alimentaires courants en vitamine D et calcium permet d’améliorer significativement le statut en 25(OH)D (25-hydroxy-vitamine D) plasmatique et de diminuer la résorption osseuse (baisse significative des marqueurs CTX et TRAP5b), comparativement à l’équivalent alimentaire non enrichi (cf figure ci-dessous).
% de modification entre J0 et J84
