DES HOSPITALISATIONS À RÉPÉTITION, SOUVENT NON PROGRAMMÉES
Malgré une amélioration du pronostic de l’IC
depuis ces 20 dernières années, elle reste une
cause majeure de recours aux soins, d’hospitalisations
et de décès. Elle représente, en effet, la
principale cause d’hospitalisations après 60 ans,
le plus souvent non programmées (1).
« L’IC retentit beaucoup sur la qualité de vie, avec
un essoufflement pour des efforts physiques de
plus en plus limités, une fatigue importante et des
œdèmes des membres inférieurs, sans compter les
hospitalisations à répétition, souvent en urgence »,
souligne le Dr Alain Francillon.
LA COORDINATION PLURIDISCIPLINAIRE : PLACE DE L’HOSPITALISATION DE JOUR ET
DES
SOINS DE SUITE ET DE RÉÉDUCATION
L’IC est une pathologie complexe, fréquemment
associée à des comorbidités, ce qui explique la
nécessité d’une prise en charge pluridisciplinaire.
La prise en charge des patients IC fait intervenir en
général un médecin généraliste, un cardiologue,
un gériatre, un pharmacien, un infirmier et, parfois,
un kinésithérapeute.
Par ailleurs, des structures de santé peuvent faire
le pont entre l’hospitalisation et le domicile pour
assurer la continuité des soins et améliorer la qualité
de vie des patients IC.
Parmi les structures disponibles,
« les hôpitaux de
jour (HDJ) et les structures spécialisées d’accueil
jouent un rôle important car ils permettent, chez un
patient âgé essoufflé, de confirmer le diagnostic
d’IC, de compléter le bilan et, finalement, en
quelques heures, de ”faire le tour de la question”
et de proposer au patient une prise en charge
multidisciplinaire »
, souligne le Dr Alain Francillon.
Les soins de suite et de rééducation (SSR) ont également
un rôle important dans la prise en charge
du patient IC. Outre des soins médicaux et curatifs,
une structure autorisée en SSR assure en effet
une rééducation, une réadaptation et une réinsertion
pour garantir une réelle autonomie au patient
dans sa vie familiale et professionnelle. « Si le
patient peut bénéfi cier des centres de SSR, c’est
idéal pour l’adaptation des traitements et l’éducation
thérapeutique », ajoute le Dr Alain Francillon.
Enfi n, il existe le programme PRADO, service
de soutien au retour à domicile des patients
hospitalisés pour décompensation cardiaque,
initié par la Caisse nationale d’Assurance maladie
pour anticiper leurs besoins*.
Ces structures et dispositifs sont en cours de développement
afin de permettre à de plus en plus de
patients d’en bénéficier.
L’ENGAGEMENT DE NOVARTIS DANS L’IC
Novartis est depuis longtemps engagé en cardiologie
avec actuellement une avancée majeure
dans l’IC qui démontre son investissement pérenne
et sa capacité à innover dans la prise en charge
des maladies cardiovasculaires.
« L’engagement
de Novartis se poursuivra dans les années à venir,
précise le Dr Alain Francillon, nous travaillons sur
de nouveaux types d’approches en visant comme
objectifs principaux la diminution de la mortalité
et des hospitalisations, mais aussi un bon rapport
bénéfi ce/risque, car ces traitements s’adressent à
des patients âgés polypathologiques »
.
Au-delà des thérapeutiques, Novartis propose
plusieurs services exclusifs, notamment des projets
de partenariats avec des établissements de santé,
autour de l’amélioration du parcours de soins des
patients.
Cette volonté d’améliorer la prise en charge du
patient IC se traduit aussi par un soutien à des
associations de professionnels de santé pour
répondre à leurs besoins, avec par exemple :
- • un soutien à la mise en place d’événements
régionaux permettant des échanges entre les différents
professionnels de santé impliqués (médecins
généralistes, cardiologues, gériatres…) ;
-
• un soutien à des projets de recueil de données
de vraie vie de patients IC.
Pour répondre à l’évolution des usages en matière
d’information, Novartis propose des solutions de
ressources en ligne, pour les professionnels de
santé impliqués dans la prise en charge de l’IC
avec la plateforme cliC (cf. encadré 1), et pour les
patients et leurs proches avec le dispositif digital
« Suis Ton Cœur » (cf. encadré 2).
La prise en charge de l’IC est complexe
et reste à optimiser. Cette optimisation
passe par une bonne coordination des
professionnels de santé, un recours
aux structures, aux dispositifs et aux
ressources disponibles.
La prise en charge de l’IC est complexe et reste à optimiser.
Cette
optimisation passe par une bonne coordination des professionnels de santé, un recours aux
structures, aux dispositifs et aux ressources disponibles
Les chiffres clés de l’IC en France
- • Plus d’un million de personnes
concernées, soit environ 2,3 %
de la population (2).
-
• 1 patient sur 2 décède dans les
5 ans suivant le diagnostic après
80 ans (3).
-
• Le patient IC est hospitalisé
2 à 3 fois en moyenne (1).